COMMUNIQUE DE PRESSE DE F.M.R

Publié le par concombre masqué

UNE ACTION JUDICIAIRE POUR RESOUDRE LA CRISE A LA GRANDE LOGE NATIONALE FRANCAISE

 

Paris, le 7 Octobre 2010

 

La Grande Loge Nationale Française vient d’être assignée par plusieurs frères devant le TGI de Paris sous divers motifs qui concernent les graves manquements d’une gouvernance profondément dévoyée par son Grand Maître François Stifani.

 

Ainsi l’assignation, délivrée par le Bâtonnier Francis TEITGEN, reprend un ensemble de griefs qui ont été présentés dès le 4 décembre 2009 par 35 officiers nationaux lors de la réunion de l’organe de direction interne de la GLNF, le Souverain grand comité :

l’affichage d’une volonté de rapprochement avec le pouvoir en place, des prises de positions sur des sujets de société comme la Burqa ou la volonté d’être reconnu comme un guide spirituel, bref une expression en totale opposition avec les principes de la GLNF fondés sur la discrétion et l’interdiction de toute discussion ou controverse politique ou religieuse.

Depuis cette date et malgré plusieurs votes contraires lors de l’Assemblée générale du 25 Mars 2010 sur le projet de budget, le rapport d’activité et  l’approbation des comptes, François Stifani n’a cessé de multiplier les initiatives dérogeant aux principes qui fondent la régularité de la GLNF et aux statuts de l’association qui est la forme juridique légale dans laquelle elle est constituée :

  • Refus de faire procéder à un vote de révocation du conseil d’administration demandé par de nombreux frères lors de l’AG du 25 Mars 2010 alors qu’il s’agissait d’une demande de plein droit justifiée par les incidents graves et la perte de confiance qui s’était clairement manifestée.
  • Contournement des statuts pour faire accroire que le mandat du Grand Maître , qui se termine le 5 décembre 2010, avait été prolongé de deux ans, en se prévalant d’une simple modification du règlement intérieur alors qu’aucun vote en Assemblée générale n’a jamais eu lieu sur le sujet.
  • Atteinte au fonctionnement normal de l’Association en convoquant une Assemblée générale pluri localisée le 16 Octobre 2010, ce qu’interdisent les lois , règlements et toute la jurisprudence, dans le seul but de diviser et de contrôler de manière plus étroite les votes.
  • Suspension systématique de frères exprimant leur désaccord et tentatives de réintégration sous condition d’allégeance. Dissolution d’une province comportant 55 Loges.
  • Fragilisation financière de la GLNF qui, faute d’un vote en AG avant fin juin 2010, n’a plus de budget et ne peut plus appeler aucune cotisation. Refus de répondre sur la gestion des SCI et autres structures périphériques de l’Obédience.

 

Face à cette accumulation de procédés autocratiques, illégaux et affectant profondément le sens de l’engagement de nombreux frères, l’assignation qui a été délivrée vise :

  • À prononcer la nullité de la convocation de l’Assemblée générale pluri localisée du 16 Octobre 2010 et de l’ensemble de ses délibérations si le jugement intervenait après cette date. Ce qui sera plaidé le 2 Novembre devant le TGI de PARIS.
  • À nommer un mandataire ad hoc pour convoquer une Assemblée Générale en bonne et due forme et mettre à l’ordre du jour tous les sujets qui méritent une décision urgente : budget, révocation et durée du mandat du Grand maître…

 

Il est malheureux d’en venir à une telle procédure. Mais face à autant de faits incontestables prouvant le caractère sectaire, manipulateur et irrespectueux des lois de notre pays de la part du Grand Maître actuel, il n’y a pas d’autres moyens de rendre à la GLNF son équilibre dans la durée.

 

La relève est déjà là. De nombreux responsables de l’obédience ont signé mi septembre un document décrivant sur quelles bases doivent évoluer les principes de gouvernance de la GLNF, dès qu’une Commission de révision des Statuts pourra se mettre à l’œuvre.

 

En attendant il faut réunir une véritable Assemblée  générale et mettre fin à ces simulacres de consultations décentralisées sous l’empire d’une volonté démagogique pour garder le pouvoir.

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